Le procès des crimes de droit international humanitaire peut constituer la première étape d'un processus de mémoire dès lors qu'il ouvre un espace public où la parole est distribuée également entre les différentes personnes concernées (accusés, victimes, témoins, experts) et où le fait d'entendre les différents points de vue permet de comprendre les faits et leur agencement, sans pour autant, bien entendu, les justifier. Encore faut-il qu'on puisse conserver la trace de ce qui s'est ..